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Les résultats des études récentes de Santé publique France et de l’Anses

Depuis 2014, notamment à travers les actions des différents plans chlordécone, Santé publique France et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) mènent des travaux pour améliorer les connaissances sur l’exposition des populations antillaises à ce pesticide et les risques sanitaires potentiellement associés.

Ce document présente deux ensembles d’études :

  • les études les plus récentes réalisées par Santé publique France et par l’Anses sur l’exposition à la chlordécone et à d’autres pesticides de la population antillaise (dans la population générale et chez les travailleurs agricoles de la banane en particulier) ;
  • une étude sur les indicateurs de surveillance épidémiologique du cancer de la prostate aux Antilles.

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La chlordécone : un pesticide spécifique aux bananeraies, dangereux pour l'Homme. 

Utilisée aux Antilles de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, la chlordécone a entraîné une pollution des sols, de l’eau de rivières et des eaux destinées à la consommation humaine, ainsi qu’une contamination de la faune et de la fore. De nombreuses denrées alimentaires locales peuvent être contaminées, et les populations ont été et sont encore exposées, essentiellement par l’alimentation. La chlordécone est une substance toxique pour l’Homme, ayant des effets néfastes sur le système nerveux, la reproduction, le système hormonal et le fonctionnement de certains organes (foie, rein, coeur, etc.). Elle est également soupçonnée de provoquer des cancers.